« Prendre un enfant par la main
pour l’emmener vers demain
pour lui donner la confiance en son pas… »,
la chanson d’Yves Duteil commence par ce message de confiance et résume l’essentiel.
L’œuvre présentée évoque ce lien de confiance privilégié qui devrait toujours se tisser et grandir au sein d’une famille, première image, premier modèle affectif et sociétal de « l’enfant d’où nous venons ». Bien sûr l’expérience nous montre que cela ne va pas toujours de soi, d’autant plus que les modèles familiaux ont quelque peu évolué et compliquent la donne. Néanmoins l’amour reste.
Confiance en l’humain, en la vie, confiance en soi, en l’avenir, confiance en Dieu… ; peut-on faire à l’instar de Pascal, le pari de la foi, ou en ce qui nous concerne, le pari de la confiance, à une époque où c’est plutôt le doute qui fait la loi ? A ce titre, les gens qui ne doutent de rien sont-ils les plus dignes représentants de la confiance, qui est un don et un échange et non un instrument d’affirmation de soi implacable. De même, la confiance n’est pas l’inconscience, aveugle, qui peut être elle aussi un moteur, bien moins raisonnable… incontrôlable.