ACTU : " E pericoloso...etc"... ... Depuis le 12 octobre : ... EXPO : " Soleil vert MMXXIV " ... ... Atelier ..."Carré blanc ?" ... ... Deux expositions très différentes à venir....
L'herbe cache et la pluie efface
volet I : juillet - août 2022
Cette exposition devait être présentée en 2022 au Trait d'Union à Neufchâteau.
Le contexte ne permettant pas de pouvoir proposer la meilleure lecture au niveau spacial de toutes ses subtilités de compréhension ;
Elle sera donc proposée, 39 rue Neuve à Neufchâteau, enrichie de travaux complémentaires ou plus récents.
Bousculé par le vent de l’histoire, chacun, selon sa nature, s’interroge, se fissure ; Chacun tremble, parfois s’écroule ; S’incline ou s’emporte, renonce ou résiste ; Chacun, comme il le peut, tend une main dans la nuit, dans le noir, dans le fond du chapeau de l’espoir pour y trouver son lapin blanc…
Mais les tunnels traversent aussi les murs, les obstacles ; Même nos plus intimes bouts de montagnes ; Car il en est de même des éléments déchaînés de nos vies qui nous tordent, nous bouleversent, parfois nous insultent, déchirant la toile de nos plus tendres campements car nous sommes tous de passage, des Valjean-Crusoé.
Ce siècle, qui a vingt ans, le siècle dernier ont eu deux ans eux-aussi ; Ce n’est pas la faute à Hugo ni à Voltaire s’il y a encore de quoi écrire la même histoire, si d’autres forçats évadés errent sur d’autres chemins ; Que dire des anonymes galériens ?
Le temps change le décor, pas vraiment femmes et hommes ; Nous méritons mieux que de traîner nos vieux boulets, nos fardeaux indignes, nos fièvres dérisoires.
Méritons Hugo ! Sa langue fraternelle ; Prenons le pari de le croire sur parole ;
Méritons Hugo ! Son utile colère ; D’un même poing, d’un même sourire, d’un même baiser, d’un même effort sur nous-mêmes, attentifs, cultivons le même esprit de liberté.
Que de héros de page en page si familiers ; Nous sommes tout aussi misérables dans notre quotidien, dans nos milliers de jours.
S’il y a un Monsieur Madeleine en chacun, l’herbe et la pluie récompenseront notre paix.
A. Garbuio, 2020.
Il dort. Quoique le sort fût pour lui bien étrange,
Il vivait. Il mourut quand il n’eut plus son ange ;